12.12.14

L'épopée du mariage # 3 : à la recherche de LA robe !

Bonjour à toutes, 


A peine la demande en mariage proposée, et avant même de penser à ma bague de fiançailles, mon cerveau s'est directement connecté à une idée monomaniaque : ma roOoOOOOOooobbbbe ! 

Attention, ce récit va être long ! (mais bon?) 

Je n'avais pas d'idées précises en tête, mais comme il est toujours plus facile de savoir ce qu'on ne veut pas à défaut d'avoir une idée concrète, j'avais dressé une liste de pré-requis pas trop limitants non plus :


  • Une robe confectionnée dans un tissu de belle qualité
  • De la dentelle française s'il doit y en avoir
  •  PAS DE STRAAAASSSS 

Je ne suis pas une fille "à paillettes", j'aime les choses sans bling-bling, qui sont belles pour ce qu'elles sont. 

Certains peuvent penser que j'aime les choses "simples", mais je pense que c'est avant tout une affaire de goût, d'autant plus dans le choix d'une robe de mariée ;) 

  • PAS DE BUSTIIEEEER 

Avec ce souhait, je pouvais déjà éliminer 75% des robes de mariée dans les rayons... Mais c'est le cœur vaillant que j'ai quand même abordé mes recherches !  

  • Une petite traîne 

Une loooongue traîne, c'est magnifique, mais pour danser/marcher/monter dans la voiture/aller sur la plage/déambuler à travers ses invités, c'est loin d'être pratique
Ma robe a d'ailleurs fini cracra et craquée alors que j'ai fait très attention. Mais j'ai quand même évité la trace de pas sur le tissu, ouf !  

  • Une marque française si possible

C'était l'occasion d'aller dans une maison un peu couture, et de s'offrir la qualité française.  

  • Un budget de 1000 euros max

J'ai voulu me payer moi-même ma robe pour des raisons surtout personnelles, et après un voyage (presque) autour du monde, c'était un budget déjà assez confortable. 

Du moins, je le pensais, parce qu'avec mes critères et le fait d'acheter une robe de mariée (le mot "mariage" multipliant systématiquement tout par deux ou trois), ça faisait un budget serré ! 

Bien sûr, pour une journée c'est déjà un budget énorme (que j'ai un peu dépassé finalement), mais dans l'univers du mariage, pour une robe, ce n'est pas si cher payé...

  •  Il fallait que je LA trouve vite, très vite

Pas parce que j'étais enceinte, mais parce que 4 mois et 24 jours après notre retour en France, c'était le temps imparti pour organiser tout notre mariage. Et quand on sait que les délais sont souvent de plusieurs mois voire semestres, je n'avais VRAIMENT pas de temps à perdre à ce niveau-là, ayant 12000 choses à gérer en parallèle. 

 Quelle aventure le mariage, moi j'vous l'dis ! 

Trouver ma robe de mariée, il fallait donc que ça aille vite, aussi parce que très franchement, j'avais envie de la trouver rapidement pour estampiller mon dossier d'un gros coup de tampon "affaire classée". Ce n'est pas un sujet qui me faisait rêver (contrairement à la déco dont je vous parlerai plus tard). Je n'avais pas non plus peur de ne pas trouver. Quand même, avec TOUTES les robes de mariée qui existent, je me doutais bien que j'allais en trouver une qui m'irait bien ;)

J'ai commencé mes recherches dans le sud de la France, du côté de Toulon pendant la période des fêtes de fin d'année. 

J'avais repéré les robes Elsa Gary, belles et intemporelles, fines et délicates, je voulais les voir de plus près. Bon, je les ai vues de près, mais je ne les ai pas passées, elles étaient totalement hors budget





Petit aparté : sur les sites de mariage, les prix ne sont jamais indiqués, et c'est assez énervant, je n'aime pas cette politique de faire venir la cliente pour la laisser tomber dans le panneau de la robe coup de cœur à trois fois son budget. Aparté refermé. 

J'ai tout de même essayé quelques autres robes, une meringue juste pour rigoler, et une bustier qui ne m'allait pas si mal finalement.

Un peu dans ce style-là, mais avec le bas en tulle



Ces essayages m'ont juste confirmée ce que je ne voulais pas et comme le budget n'était pas atteint, je voulais voir ce que je pouvais avoir en allongeant quelques centaines d'euros de plus. 

Mon seul regret : ne pas avoir essayé une coupe sirène, juste pour voir comment je l'aurais portée, même avec mes hanches développées.


Mes aventures m'ont ensuite menée du côté de Marseille, dans une boutique revendeur de la marque Cymbeline, marque coup de cœur absolu (aïe aïe aïe la collection 2015 avec sa canonissime robe rose ... si ça avait été tendance l'année dernière, j'aurais sûrement choisi une robe de couleurs !)

Quand j'ai découvert leur collection, j'ai su que ce serait une robe Cymbeline ou je viendrais toute nue rien. Sur ce coup, j'ai vraiment été butée, on peut le dire...

Petite sélection de mes robes préférées et de celles que j'ai essayées : 









J'aurais adoré passer la première, la deuxième et la sixième juste pour le plaisir, malheureusement, elles n'étaient pas disponibles dans la boutique dans laquelle j'étais.

En revanche, j'ai passé les deux dernières qui étaient vraiment magnifiques ... sur cintre !

La première faisait de moi une femme fatale bride-to-be sexy, mais avec les bourrelets dans le dos, aussi petits soient-ils, ça cassait un peu le charme. Quant à la seconde, cette grosse fleur (pourtant amovible) ne me plaisait pas du tout et je la trouvais finalement trop ... compliquée, cette robe ! 

Ce jour-là, en tout cas, j'ai appris à plonger dans une robe, j'en ai essayé 15 au total, je n'en pouvais plus, c'est l'essayage le plus physique que j'ai fait de toute ma vie. 

Pour tout vous dire, j'en avais même ras-le-bol à la fin. Marre d'essayer des robes qui ne m'allaient qu'à moitié, qu'on m'en fasse essayer alors qu'elles étaient hors budget, et surtout de ne pas trouver. 

Bon, au bout de la 15ème robe, je me suis expliquée avec la vendeuse, je lui ai dit que j'avais VRAIMENT un budget et que tous ces essayages ne correspondaient pas à ce que je souhaitais. 

On a fait le point et elle est allée chercher une autre robe qui ne payait pas de mine sur le cintre. 

Tout en satin, sans dentelle, sans strass, sans rien, avec des petites manches, un décolleté drapé et une ceinture en satin amovible, mais une très jolie coup trapèze que je voyais déjà bien aller à ma morphologie en H. 

C'était la dernière que j'essayais, je n'avais VRAIMENT plus d'énergie. Elle était un peu petite, on a réussi à la fermer mais j'étais comprimée dedans. 

Je me suis trouvée pas mal, cette robe me créait une illusion de taille, elle avait en fait tout pour me plaire. Mais il manquait quelque chose. 

C'est alors que la vendeuse (très patiente et attentive !) est allée chercher dans l'atelier de couture des pièces de dentelle, qu'elle a ajustées tout autour de ma taille pour créer une ceinture et apporter cette petite touche de sophistification qu'il me manquait. 

Et là, je me suis regardée, et j'ai pleuré, comme la personne qui m'accompagnait que j'ai vue émue aussi. Parce que je me suis vue en mariée. Parce que j'ai réalisé que j'allais me marier. Parce que malgré mes rougeurs, mes cheveux ébouriffés et la fatigue, je me suis trouvée belle

J'avais trouvé ma robe (à 1175 kms de chez moi, encore une occasion de me compliquer la vie) ! 

Et ça m'est tombée dessus alors que j'en avais vraiment assez et que je m'étais dit que biensûr que non, je ne pleurerais pas, pas pour une robe ...


 
Petit aperçu !








2 commentaires:

  1. Ca donne envie de voir les photos du mariage! moi aussi je veux une cymbeline

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  2. Bonjour Geblust, tu as bien raison, ce sont les plus belles !! et félicitations pour ton mariage :)

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Merci pour le petit mot !